Par: Elisabeth Doyon

Nous étions récemment au congrès annuel de l’Association minière du Québec pour prendre part au panel sur l’acceptabilité sociale. Considérant que jusqu’à 66% de la valeur d’un gisement peut être associé au permis social, le sujet est plus que jamais d’actualité.

Si précédemment on considérait l’acceptabilité sociale comme un frein, aujourd’hui la capacité à générer de l’acceptabilité est devenue une opportunité incroyable pour les entreprises qui l’intègrent au cœur de leur modèle et de leur pratique d’affaires.

Les échanges ont été riches et ont permis de discuter des enjeux de fond liés aux relations avec les communautés, à la planification et à l’aménagement du territoire et de la contribution attendue des compagnies minières.

Point d’intérêt partagé lors de la conférence : le défi d’acceptabilité sociale vécu par certains promoteurs miniers n’est pas tributaire de leur capacité ou incapacité à communiquer et informer la population, mais bien d’écouter, d’entendre et d’associer leurs communautés d’accueil à leur projet.

Cela implique notamment :

  • Accepter et respecter qu’un projet puisse être, à la suite d’une véritable démarche participative, socialement non-acceptable, cela de façon ponctuelle ou permanente;
  • Revoir le modèle d’affaires minier traditionnel en considérant les communautés d’accueil comme des partenaires à part entière;
  • Susciter l’adhésion des parties en profilant les impacts et opportunités socio-environnementales au bénéfice des communautés locales;

Cédric Bourgeois, co-fondateur et associé chez Transfert a pris part au panel sur la question, animé par Pénélope Garon, en compagnie de Marc-André Lavergne, ing., Directeur projet minier Wasamac – Mines Agnico Eagle, et Thierry Rodon, professeur titulaire et titulaire de la Chaire de recherche INQ sur le développement durable du Nord de l’Université Laval. Était également présente virtuellement, Claire Bolduc, préfète de la MRC de Témiscamingue. Malheureusement, la situation d’urgence liée aux feux de forêts a empêché Réal McKenzie, Chef de la communauté Innue de Matimekush-Lac John, de participer.

Nous remercions l’Association minière du Québec pour l’invitation et son ouverture à recevoir notre point de vue.

 

 

-30- 

 

 

À propos de Transfert Environnement et Société : 

Firme d’impact spécialisée en acceptabilité sociale et en participation publique, Transfert Environnement et Société s’est donnée pour mission de bâtir des ponts entre les porteurs de projets et leurs communautés d’accueil. Forte d’une équipe talentueuse, elle œuvre notamment auprès d’entreprises actives dans les secteurs minier, industriel, de l’aménagement du territoire, des transports et des énergies renouvelables. Son expertise unique vise à conjuguer les objectifs d’affaires des entreprises aux besoins et aux attentes socio-économiques, communautaires et environnementales des collectivités locales. Transfert Environnement et Société préconise une approche gagnante pour tous : les organisations, la société civile, les citoyens et l’environnement.