Du 11 au 13 mars se déroulait à Montréal le Sommet Connexions Autochtones, une initiative de l’Institut Ashukan visant à mieux comprendre les enjeux de réconciliation avec les Premiers Peuples.

Sur le thème de la réconciliation économique, l’événement a permis aux intervenant·es de réfléchir pour développer une meilleure compréhension collective de la réconciliation.

Une occasion précieuse de mesurer l’état d’avancement de la réconciliation avec les Peuples autochtones et de se donner des pistes communes pour propulser cet important virage culturel, social, politique et économique.

Nos collègues Isaac Gauthier et Benoit Théberge, associés et directeurs de projets, très impliqués dans nos mandats avec des communautés autochtones et inuites, y étaient pour participer aux échanges et en rapportent les constats suivants :

  • Face à la guerre tarifaire imposée par les États-Unis, la réconciliation avec les Premiers peuples doit être vue comme une force pour le Québec et le Canada. Notamment parce qu’elle incarne notre unité et notre volonté de collaborer pour résoudre les défis communs.
  • La menace d’une guerre économique ne doit pas constituer un passe-droit pour les gouvernements et les initiateurs de projets. Le respect des droits autochtones n’est pas négociable et rien ne doit court-circuiter l’important travail de la réconciliation en cours.

« Nous sommes en guerre (tarifaire) et cela risque de fragiliser les partenariats économiques entre les Premiers peuples et les entreprises et communautés.  Ce n’est pas vrai que l’accès et le développement du territoire se fera tous azimuts ».  -Chef Gilbert Dominique

« La réconciliation économique n’est pas que faire des revenus, mais aussi des relations durables et des occasions d’être entendus. »  -Grande Cheffe Mandy Gull-Masty

  • Il faut viser des ententes et partenariats adaptés, en prenant le temps de trouver la bonne approche et le bon véhicule pour répondre aux besoins et aspirations des communautés. En d’autres mots, le modèle unique n’existe pas.
  • Les intervenant·es et leaders autochtones présent·es ont livré un vibrant plaidoyer à l’attention de l’entreprise privée, l’invitant à devenir une alliée de la réconciliation, avec un esprit d’ouverture et d’humilité, à accélérer le mouvement par des actions concrètes et publiques et à suivre ses progrès.

« N’attendez pas de venir nous consulter… Venez nous consulter! »  -Grand Chef Nation Wendat, Pierre Picard

Transfert entend faire partie de la solution, soutenue par notre Plan de réconciliation adopté en 2024, et par l’engagement chaque jour renouvelé de notre équipe d’expert·es.

Depuis plusieurs années, nous accompagnons nos clients pour les aider à établir des relations constructives et durables avec les communautés autochtones dès les premières phases de développement des projets. Nous intervenons concrètement sur le terrain pour établir de bonnes bases de dialogue, ayant mené à plusieurs ententes de collaboration fructueuses. Le Sommet a permis de constater que les bonnes pratiques que nous mettons de l’avant fonctionnent et répondent aux attentes des intervenant·es entendu·es lors de l’événement.

Merci à l’Institut Ashukan, Alexandre Bacon et ses partenaires, dont Éric Cardinal de Seize 03, pour la création de cet espace de dialogue et de réflexion nécessaire.

Aller plus loin :

Nos expertises et nos services
Notre Plan de réconciliation 2024-2025 (PDF)