EnergyAustralia a dû présenter des excuses à plus de 400 000 client·es pour avoir suggéré que son programme «𝗚𝗼 𝗡𝗲𝘂𝘁𝗿𝗮𝗹» rendait leur consommation d’énergie 𝗰𝗮𝗿𝗯𝗼𝗻𝗲𝘂𝘁𝗿𝗲.
Résultat : perte de confiance, action collective et un règlement coûteux.
Cette affaire rappelle que les risques liés à l’écoblanchiment sont bien réels, ici comme ailleurs. Et que même avec de bonnes intentions, une déclaration environnementale mal formulée peut devenir un problème juridique, réputationnel et financier.
Le Canada a récemment renforcé sa législation contre l’écoblanchiment avec l’adoption de la Loi C-59, qui modifie la Loi sur la concurrence. Depuis juin 2024, cette loi exige que toutes les entreprises appuient leurs allégations environnementales par des preuves vérifiables et des méthodologies reconnues à l’échelle internationale.
Les entreprises doivent désormais démontrer la réelle efficacité environnementale de leurs produits et services à l’aide d’études scientifiques vérifiables, de normes ou de certifications reconnues.
À partir de juin 2025, des parties privées -groupes environnementaux, individus, entreprises compétitrices- pourront déposer des plaintes auprès du Tribunal de la concurrence pour des déclarations qu’elles estiment trompeuses.
Comment votre entreprise gère-t-elle ce nouveau risque?
Chez Transfert Environnement et Société, nous accompagnons les entreprises qui souhaitent communiquer, ou qui communiquent au sujet de leurs actions et engagements environnementaux à prévenir les risques d’écoblanchiment.
Nous pouvons vous aider à évaluer vos communications pour s’assurer qu’elles soient alignées avec la nouvelle réglementation: Contactez-nous pour en discuter!
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Apprenez-en davantage sur la manière dont nous pouvons vous soutenir.
Cliquez ici pour lire l’article dans The Guardian sur l’affaire EnergyAustralia (anglais seulement).